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Des rôles nouveaux pour la ventilation

 

Autrefois la ventilation avait uniquement pour rôle d’apporter aux occupants d’un logement l’air neuf dont ils avaient besoin. Par la suite, avec l’arrêté du 24 mars 1982, la ventilation a obtenu un deuxième rôle : celui de conserver l’intégrité du bâti en luttant contre la moisissure et la condensation. Enfin aujourd’hui, le renforcement des exigences en matière de performance énergétique des bâtiments et la prise de conscience récente de la qualité de l’air que l’on respire à l’intérieur des locaux confèrent un rôle nouveau à la ventilation. L’amélioration de l’isolation et le renforcement de l’étanchéité des logements ne permettent plus le renouvellement naturel de l’air par les infiltrations, et la recherche d’économies sur le chauffage requiert une meilleure maîtrise des origines de déperditions thermiques, parmi lesquelles celles générées par le renouvellement d’air représentent une part de plus en plus importante.

La plupart des éléments et équipements de construction participant directement ou indirectement à la consommation énergétique des logements tels que les vitrages, les isolants, les appareils de chauffage, etc. ont profité ces dernières décennies de progrès substantiels pour être aujourd’hui assez largement optimisés.

Ainsi, le principal gisement de gain énergétique se porte aujourd’hui sur la ventilation. Si celle-ci représente de 20 à 25% en moyenne des dépenses de chauffage du logement sur un logement pas ou peu isolé, ce niveau peut atteindre 50% des déperditions thermiques sur une maison à l’étanchéité et à l’isolation renforcées.

Pour cette raison, il devient fondamental de mettre en œuvre un système de ventilation efficace, conciliant avantageusement la performance énergétique et la qualité d’air intérieur.

Les pouvoirs publics ont d’ailleurs bien pris conscience du rôle majeur de la ventilation, puisque la plupart des réglementations européennes requièrent et spécifient des systèmes de ventilation dans l’habitat, et prennent en compte leur impact énergétique dans le cadre des réglementations thermiques en vigueur dans les pays.

Parmi les systèmes de ventilation, un système concilie avantageusement la qualité d’air intérieur et les économies d’énergie : la ventilation modulée en fonction des besoins.

 

L’aération par les fenêtres : une habitude obsolète et coûteuse

En effet, la recherche de la performance énergétique n’est clairement plus compatible avec l’ancien mode d’aération. Il apparaît aujourd’hui évident que l’occupant, seul, ne peut juger de lui-même la quantité nécessaire d’air à renouveler, ni son lieu d’introduction dans le logement, encore moins sa durée.

Dans le cas d’une aération par fenêtre, la quantité d’air admis est soit trop faible (aération trop brève, ou dans certaines pièces seulement), soit trop importante (ce qui engendre de lourdes déperditions thermiques notamment en hiver). A titre d’exemple, chaque ouverture de fenêtre durant 10 min lorsque la température extérieure est de 5°C coûte en chauffage environ 1 kW.h, soit 0.14 € dans le cas d’un chauffage électrique.

10 min d’ouverture de fenêtre en hiver = 0.14 €*

Seul un système de ventilation adapté et automatique permet donc de garantir un optimum de qualité d’air intérieur et d’économies d’énergie dans la mesure où il limite considérablement les pertes thermiques en supprimant le besoin d’aération par les fenêtres, durant la période de chauffage notamment.

* Selon le tarif de l’électricité moyen public en France, estimation basée sur une température intérieure de 21°C et dans les conditions habituelles.